L’été suédois

Bon, je sais que j’ai été laxe ces derniers temps, donc pour me rattraper je vais écrire avec des accents. J’espère que vous appréciez hein, parce que c’est pas de la tarte...

L’été suédois, ou plutôt l’absence d’été en ce cas de figure, voit un changement radical dans le comportement des natifs de ce pays. En effet, après 6 mois passés plus ou moins dans le noir, à vivre comme un zombie cocooné dans de nombreux pulls, bonnets et paires de mouffles, le natif émerge de son état d’hibernation tel un piaf qui éclore de son oeuf, un peu farouche, mais surtout désorienté. Or d’habitude, le climat scandinave est plutôt satisfaisant à partir du mois de mai. Je pense à l’année dernière en particulier, alors que la neige avait duré jusqu’à la mi-avril, le printemps à été tonitruant. On en avait presque mal aux yeux des arbres qui éclataient en feuilles. Et puis vint mai. Les t-shirt sont sortis et je n’ai pas enfilé un pull avant la fin du mois d’aôut. Le natif devient un animal très social, et se nourri exclusivement à base de barbecue et de salade de pomme de terre. Les vélos sortent, et de veritables hordes de cyclistes monopolisent les pistes en directions de la mer ou des lacs. Ces lacs sont d’habitude des oasis de calme idyllique, mais la présence de tout ces ados blonds et bronzés font du calme une histoire ancienne. Les activités en exterieur reviennent au gout du jour, tennis, frisbee golf (plus dur que ça ne parait), croquet ou ceuillette de groseille. On mange dehors (à côté du bbq donc) et on profite de l’instant, car on sait que c’est notre dernière chance avant un nouvel hivers...

Cette année à été plutôt differente. En effet, les températures se sont rarement élevées au-dessus de 20 degrés. Un peu frisquet quand même. Donc la baignade, on oublie. Cependant, même si le beau temps n’est pas au rendezvous, le moral estivale est belle et bien présent. Tout le monde semble plus vivant, plus positif. Et puis il y a les concerts...
D’ailleurs, les Rolling Stones jouent ce soir dans le stade Ullevi. J’ai pas de billet, mais je pense que je vais m’installer sur la colline en face et prendre mon petit barbecue jetable, histoire de recréer un peu du charme idyllique de l’année dernière, mais avec un pull en plus.